Le foot n’est pas l’objectif premier de « Grandir Dignement ».
Comme vous l’aurez sûrement compris, notre volonté est de favoriser le respect des Droits de l’Enfant pour tous et partout…
En l’occurrence, à Madagascar, nous avons pris le choix d’œuvrer au sein des centres pénitentiaires pour mineurs.
Et, parmi nos 3 axes d’interventions, il y a la mise en place d’animations et d’activités ludiques au sein des centres pénitentiaires.C’est dans ce contexte que a été crée le club de foot « A.S RAILOVY ». Depuis sa création, il a permis aux jeunes du centre de participer à de nombreux matchs et surtout d’avoir des entrainements réguliers au sein du centre grâce à notre dynamique bénévole Mr Edson.
Par le foot, les jeunes s’expriment, s’extériorisent. Pour tous ces jeunes, c’est un moyen d’apprendre à respecter des règles, à canaliser son énergie tout ayant « la niaque »! Et, surtout,  jouer est un des droits fondamentales de l’Enfant…

Après le camp « tournoi de foot » de 10 jours à la mer, nos jeunes ont eu l’autorisation de sortir pour se rendre à la ligue des champions.
Ce fut un WE pleins de matchs et d’émotions durant lequel les grandes équipes de Tana se sont concurrencés!
Le club « A.S RAILOVY » y a participé…
Bon, nous n’avons pas été qualifié et c’est donc avec un brin de déception que nos jeunes sont rentrés au centre le dimanche soir. Cependant, tous ont été heureux de « changer d’air » et, surtout…de toucher du ballon!!!

Contrôle des licences….

déjà des sourires de star du foot!!!
L’équipe « A.S Railovy »….très sérieuse…

Vendredi 26 novembre, un grand évènement a eu lieu au sein du centre pénitentiaire Mandrosoa-Anosiala:

La journée de présentation des Activités de Grandir Dignement.
Les Autorités, les associations travaillant dans le milieu carcéral ou de l’éducation ont été conviés à cette matinée.
Ce fut l’occasion pour tous (Grandir Dignement, jeunes et adultes du centres) de présenter le travail effectué au centre et d’échanger avec nos collaborateurs.
Après quelques discours qui nous ont permis d’expliquer le pourquoi de nos actions, nous avons diffusé un petit clip vidéo de 5mn que vous pourrez  bientôt visionner en direct. Cela a beaucoup plût, notamment aux jeunes qui se sont sentis valorisés et investis.
Puis, les invités se sont divisés en plusieurs groupes afin d’effectuer une « porte ouverte ». Les jeunes de la formation professionnelle ont effectué des démonstrations dans leurs ateliers respectifs. Certains ont fait les guides. Les invités de langue française comme ceux de langue malgache ont pu donc faire le tour de nos activités accompagnés d’un jeune guide.
Là aussi, les jeunes furent fier de « se montrer »…
Ensuite, un cocktail pour les adultes et un bon goûter pour les jeunes ont clôturé cette matinée.
Nous remercions vivement:
 L’administration pénitentiaire,
Tous les associations ou ONG qui ont assistés à cette journée,
les jeunes de centre
et, vous tous, bienfaiteurs et collaborateurs sans qui rien ne pourrait se faire!!!!

Mardi dernier ont débuté les cérémonies de la semaine des Droits de l’Enfant. Pour cette occasion, la PFSCE (plate forme société civile pour l’enfance), dont « Grandir Dignement » fait partie, a organisé une exposition intitulé « solidarité autour des Droits de l’Enfant ».
Cette exposition fut suivie d’une conférence où sont intervenus Père Claudio (salésien de Don Bosco) ainsi qu’un haut responsable du ministère de la population. Ce fut l’occasion d’évoquer et de débattre autour des problèmes de société telles que l’exode rural, la perte de repères culturels et familiales chez les jeunes ou les problèmes d’éducation.
Un point très intéressant qui a été évoqué est le fait que nombre d’enfants issus de milieux défavorisés ont le rêve de la richesse, d’une « vie magnifique » surtout lorsqu’il côtoient les richesses de certains. Les différences entre les plus pauvres et les plus riches sont telles à Madagascar, que la tentation pour des ados de s’enrichir par des moyens illicites est grande!

Voici en image un résumé de l’exposition:

« NON » au travail des enfants!!
« NON » à la prostitution infantile

« NON » à la prostitution infantile

Les enfants ont le droit à un habit décent!
« NON à la violence envers les enfants »



Chers amis,

C’est avec grand plaisir que nous vous souhaitons la bienvenue sur ce nouveau site, qui nous l’espérons, vous donnera envie de suivre notre action en faveur de la promotion des Droits de l’Enfant à Madagascar.

Vous trouverez, comme auparavant, des articles qui vous permettrons de suivre l’avancée du projet au quotidien au sein du centre de rééducation pénitentiaire où nous œuvrons. Par ailleurs, vous pourrez aussi mieux découvrir notre association et nos valeurs.

Merci de nous soutenir dans notre volonté que chaque enfant, quelque soit son passé et l’endroit où il vit, puisse « grandir dignement ».

Bonne lecture
 
Hélène Muller
Présidente

« Toute enfant privé de liberté doit être traité avec l’humanité et avec le respect dû à la dignité humaine, et d’une manière tenant compte des besoins des personnes de son âge. » Art 37, convention relative aux Droits de l’Enfant

Depuis, 10 jours, il existe au centre une filière agriculture d’une capacité d’accueil de 30 jeunes.

Nous sommes très contents d’avoir réussi, grâce à votre soutient, à créer cette filière.

L’agriculture permettra aux jeunes d’avoir des légumes pour leur repas. Par ailleurs, ils auront désormais le choix entre l’enseignement général (sous la responsabilité de l’État), l’enseignement maçonnerie ou agriculture toutes deux mise en place par l’association Grandir Dignement.
Enfin, grâce à cette filière, tous les jeune seront désormais scolarisés. Et ce, même quand l’effectif totale des jeunes du centre augmente. En effet, en ce moment, l’effectif n’est pas trop élevé. Ainsi, il reste des places en agri et en maçonnerie.

Cependant, au cours de l’année, l’effectif total augmente toujours et les filières s’adapteront afin d’accueillir 30 jeunes chacune.

 

Comme vous le savez, le centre de rééducation pénitentiaire Mandrosoa-Anosiala ne possédait aucun puit.
Cela était un grand frein à l’hygiène et également à l’agriculture.
Ainsi, grâce à votre soutient, nous avons pu offrir ce mois-ci un beau puit à pompe pour le centre.

Voici les photos :

Enfin, nous sommes en ce moment en train de mettre en place la filière agriculture qui débutera d’ici quelque temps!!!!
Si la saison est bonne, les jeunes auront donc d’ici quelques semaines des légumes (loka) pour accompagner le riz. Espérons que cela favorisera la diminution de la mal-nutrition et des maladies!
Voici quelques extraits de la dévaration conventive aux Droits de l’enfant!
Nous vous encourageons à lire l’intégralité (en tout cas la partie I) de ce texte dans la rubrique situé dans la colone à droite du site.
Convention relative aux droits de l’enfant.
Adoptée et ouverte à la signature, ratification et adhésion par l’Assemblée générale dans sa résolution 44/25 du 20 novembre 1989
Entrée en vigueur le 2 septembre 1990, conformément à l’article 49
Article 3
Dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu’elles soient le fait des institutions publiques ou privées de protection sociale, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs , l’intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale.
Article 13
L’enfant a droit à la liberté d’expression. Ce droit comprend la liberté de rechercher, de recevoir et de répandre des informations et des idées de toute espèce, sans considération de frontières, sous une forme orale, écrite, imprimée ou artistique, ou par tout autre moyen du choix de l’enfant.
Article 19
1. Les Etats parties prennent toutes les mesures législatives, administratives, sociales et éducatives appropriées pour protéger l’enfant contre toute forme de violence, d’atteinte ou de brutalités physiques ou mentales, d’abandon ou de négligence, de mauvais traitements ou d’exploitation, y compris la violence sexuelle, pendant qu’il est sous la garde de ses parents ou de l’un d’eux, de son ou ses représentants légaux ou de toute autre personne à qui il est confié.
Article 20
Tout enfant qui est temporairement ou définitivement privé de son milieu familial, ou qui dans son propre intérêt ne peut être laissé dans ce milieu, a droit à une protection et une aide spéciales de l’Etat.
Article 24
Les Etats parties reconnaissent le droit de l’enfant de jouir du meilleur état de santé possible et de bénéficier de services médicaux et de rééducation. Ils s’efforcent de garantir qu’aucun enfant ne soit privé du droit d’avoir accès à ces services.
Article 27
Les Etats parties reconnaissent le droit de tout enfant à un niveau de vie suffisant pour permettre son développement physique, mental, spirituel, moral et social.
Article 28
Les Etats parties reconnaissent le droit de l’enfant à l’éducation, et en particulier, en vue d’assurer l’exercice de ce droit progressivement et sur la base de l’égalité des chances :
a) Ils rendent l’enseignement primaire obligatoire et gratuit pour tous ;
b) Ils encouragent l’organisation de différentes formes d’enseignement secondaire, tant général que professionnel, les rendent ouvertes et accessibles à tout enfant, et prennent des mesures appropriées, telles que l’instauration de la gratuité de l’enseignement et l’offre d’une aide financière en cas de besoin;
Article 29
Observation générale sur son application
1. Les Etats parties conviennent que l’éducation de l’enfant doit viser à :
a) Favoriser l’épanouissement de la personnalité de l’enfant et le développement de ses dons et de ses aptitudes mentales et physiques, dans toute la mesure de leurs potentialités;
b) Inculquer à l’enfant le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales, et des principes consacrés dans la Charte des Nations Unies;
c) Inculquer à l’enfant le respect de ses parents, de son identité, de sa langue et de ses valeurs culturelles, ainsi que le respect des valeurs nationales du pays dans lequel il vit, du pays duquel il peut être originaire et des civilisations différentes de la sienne;
d) Préparer l’enfant à assumer les responsabilités de la vie dans une société libre, dans un esprit de compréhension, de paix, de tolérance, d’égalité entre les sexes et d’amitié entre tous les peuples et groupes ethniques, nationaux et religieux, et avec les personnes d’origine autochtone;
e) Inculquer à l’enfant le respect du milieu naturel.
Article 31
1. Les Etats parties reconnaissent à l’enfant le droit au repos et aux loisirs, de se livrer au jeu et à des activités récréatives propres à son âge et de participer librement à la vie culturelle et artistique.
2. Les Etats parties respectent et favorisent le droit de l’enfant de participer pleinement à la vie culturelle et artistique et encouragent l’organisation à son intention de moyens appropriés de loisirs et d’activités récréatives, artistiques et culturelles, dans des conditions d’égalité.
Article 34
Les Etats parties s’engagent à protéger l’enfant contre toutes les formes d’exploitation sexuelle et de violence sexuelle. A cette fin, les Etats prennent en particulier toutes les mesures appropriées sur les plans national, bilatéral et multilatéral pour empêcher :
a) Que des enfants ne soient incités ou contraints à se livrer à une activité sexuelle illégale;
b) Que des enfants ne soient exploités à des fins de prostitution ou autres pratiques sexuelles illégales;
c) Que des enfants ne soient exploités aux fins de la production de spectacles ou de matériel de caractère pornographique.
Article 37
Les Etats parties veillent à ce que :
a) Nul enfant ne soit soumis à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. Ni la peine capitale ni l’emprisonnement à vie sans possibilité de libération ne doivent être prononcés pour les infractions commises par des personnes âgées de moins de dix-huit ans;
b) Nul enfant ne soit privé de liberté de façon illégale ou arbitraire. L’arrestation, la détention ou l’emprisonnement d’un enfant doit être en conformité avec la loi, n’être qu’une mesure de dernier ressort, et être d’une durée aussi brève que possible;
c) Tout enfant privé de liberté soit traité avec humanité et avec le respect dû à la dignité de la personne humaine, et d’une manière tenant compte des besoins des personnes de son âge. En particulier, tout enfant privé de liberté sera séparé des adultes, à moins que l’on estime préférable de ne pas le faire dans l’intérêt supérieur de l’enfant, et il a le droit de rester en contact avec sa famille par la correspondance et par les visites, sauf circonstances exceptionnelles;
d) Les enfants privés de liberté aient le droit d’avoir rapidement accès à l’assistance juridique ou à toute autre assistance appropriée, ainsi que le droit de contester la légalité de leur privation de liberté devant un tribunal ou une autre autorité compétente, indépendante et impartiale, et à ce qu’une décision rapide soit prise en la matière.
Article 40
1. Les Etats parties reconnaissent à tout enfant suspecté, accusé ou convaincu d’infraction à la loi pénale le droit à un traitement qui soit de nature à favoriser son sens de la dignité et de la valeur personnelle, qui renforce son respect pour les droits de l’homme et les libertés fondamentales d’autrui, et qui tienne compte de son âge ainsi que de la nécessité de faciliter sa réintégration dans la société et de lui faire assumer un rôle constructif au sein de celle-ci.
2. A cette fin, et compte tenu des dispositions pertinentes des instruments internationaux, les Etats parties veillent en particulier :
Etre présumé innocent jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie;
Etre informé dans le plus court délai et directement des accusations portées contre lui, ou, le cas échéant, par l’intermédiaire de ses parents ou représentants légaux, et bénéficier d’une assistance juridique ou de toute autre assistance appropriée pour la préparation et la présentation de sa défense;
Que sa cause soit entendue sans retard par une autorité ou une instance judiciaire compétentes, indépendantes et impartiales, selon une procédure équitable aux termes de la loi, en présence de son conseil juridique ou autre et, à moins que cela ne soit jugé contraire à l’intérêt supérieur de l’enfant en raison notamment de son âge ou de sa situation, en présence de ses parents ou représentants légaux;
3. Les Etats parties s’efforcent de promouvoir l’adoption de lois, de procédures, la mise en place d’autorités et d’institutions spécialement conçues pour les enfants suspectés, accusés ou convaincus d’infraction à la loi pénale, et en particulier :
a) D’établir un âge minimum au-dessous duquel les enfants seront présumés n’avoir pas la capacité d’enfreindre la loi pénale;
b) De prendre des mesures, chaque fois que cela est possible et souhaitable, pour traiter ces enfants sans recourir à la procédure judiciaire, étant cependant entendu que les droits de l’homme et les garanties légales doivent être pleinement respectés.

Vous pouvez également consulter cette Déclaration des Droits de l’Homme dans son intégralité et de manière permanente sur la colone droite de notre site.

Adoptée par l´Assemblée générale dans sa résolution 217 A (III) du 10 décembre 1948

Préambule
Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde.
Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l’homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l’humanité et que l’avènement d’un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l’homme.
Considérant qu’il est essentiel que les droits de l’homme soient protégés par un régime de droit pour que l’homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l’oppression.
Considérant qu’il est essentiel d’encourager le développement de relations amicales entre nations.
Considérant que dans la Charte les peuples des Nations Unies ont proclamé à nouveau leur foi dans les droits fondamentaux de l’homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l’égalité des droits des hommes et des femmes, et qu’ils se sont déclarés résolus à favoriser le progrès social et à instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande.
Considérant que les Etats Membres se sont engagés à assurer, en coopération avec l’Organisation des Nations Unies, le respect universel et effectif des droits de l’homme et des libertés fondamentales.Considérant qu’une conception commune de ces droits et libertés est de la plus haute importance pour remplir pleinement cet engagement.
L’Assemblée Générale proclame la présente Déclaration Universelle des Droits de l’Homme comme l’idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations afin que tous les individus et tous les organes de la société, ayant cette Déclaration constamment à l’esprit, s’efforcent, par l’enseignement et l’éducation, de développer le respect de ces droits et libertés et d’en assurer, par des mesures progressives d’ordre national et international, la reconnaissance et l’application universelles et effectives, tant parmi les populations des Etats Membres eux-mêmes que parmi celles des territoires placés sous leur juridiction.
Article premier
Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.
Article 2
1.Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.
2.De plus, il ne sera fait aucune distinction fondée sur le statut politique, juridique ou international du pays ou du territoire dont une personne est ressortissante, que ce pays ou territoire soit indépendant, sous tutelle, non autonome ou soumis à une limitation quelconque de souveraineté.
Article 3
Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.

Article 26
1. Toute personne a droit à l’éducation. L’éducation doit être gratuite, au moins en ce qui concerne l’enseignement élémentaire et fondamental. L’enseignement élémentaire est obligatoire. L’enseignement technique et professionnel doit être généralisé ; l’accès aux études supérieures doit être ouvert en pleine égalité à tous en fonction de leur mérite.

2. L’éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Elle doit favoriser la compréhension, la tolérance et l’amitié entre toutes les nations et tous les groupes raciaux ou religieux, ainsi que le développement des activités des Nations Unies pour le maintien de la paix.

3. Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d’éducation à donner à leurs enfants.

Comme vous le savez, dès octobre prochain il y aura au centre une deuxième filière de formation professionnelle: la spécialité agriculture.

Après avoir fait appel à un ami sourcier, et respecté la tradition malgache qui veut que l’on arrose le chantier avec du « toka gasy » (du rhum), nos deux artisans ce sont mis à la tache.
Aujourd’hui, après 3 jours de travail, il ont atteind environ 10m de profondeur.

Alors, très bientôt vous aurez un belle photo d’un puits tout neuf!!!!

La semaine dernière, nous avons eu la chance d’accueillir au sein du centre plusieurs races d’animaux contemporains et d’antans.
Alors, que s’est-il passé…..
Une visite du museum d’histoire naturelle ?…nenni
Un film fantastique que nous avons diffusé aux enfants ?…non plus
Ou encore, le zoo de Tana a-t-il donné des invitations gratuites aux jeunes du centre ???…cela aurait été trop beau.

Rien de tout cela ne s’est passé.
En fait, nous avons organisé un grand jeu où différentes équipes -représentées par des animaux sur le plateau de jeux- s’affrontaient pour devenir la grande et officiel protection rapprochée du Roi.
Les animaux en question étaient les mêmes que ceux d’un article précédent « Des nouveaux arrivants bien étrange ». Autant dire que l’angouement pour obtenir la première place etait proportionnel à la joie d’appartenir à l’équipe des « steakausores », ou à celle des « tigres »…

Ainsi, nos 7 équipes ont dû se mesurer à plusieurs épreuves:
– épreuve de force: tir à la corde, fort boyard et cie
– épreuve de l’intelligence: kim vu, quizz, énigmes…
– épreuve de rapidité: relais, jeux d’eau, course brouette etc…
– épreuve artistique: mimes, sketch ou dessinez c’est gagné.

Comme dans tous jeux, il y eût les gagnants et… ceux qui ne le sont pas ! Cependant, grâce à la distribution des prix (posters et bonbons), le jeu c’est fini dans l’euphorie total!

La joie des enfants remise à sa juste place, à fait notre joie !
Quant à nous ; cela nous fit du bien, parmis toutes nos réunions, de pouvoir faire un peu d’animations….. 😉