En décembre, notre antenne de Metz a accueilli Colette Duquesne dans le cadre de notre dispositif des « Grands Témoins ». Ce programme proposé au sein de notre délégation française consiste à donner la parole à des personnes aux parcours particuliers et aux discours inspirants.

Placée à l’Aide Sociale à l’Enfance, autrefois appelée l’assistance publique, Colette intervient aujourd’hui dans diverses structures pour présenter une exposition sur les droits de l’enfant dont elle a participé à la conception.

Les interventions se sont déroulées avec la présentation de plusieurs panneaux abordant chacun un sujet bien spécifique, avec une dimension chronologique. Ainsi l’exposition débute avec un panneau sur « L’ancien régime et l’abandon des enfants« , évoque ensuite « La révolution française et la Déclaration des Droits de l’Homme« , puis « La révolution industrielle et les droits sociaux« . Certains panneaux se concentrent davantage sur une thématique, tels que « L’enfermement des enfants en colonie pénitentiaires« ou « Les enfants de l’assistance publique« .

L’exposition se finit avec le panneau s’intéressant à la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, adoptée le 20 Novembre 1989. Elle reconnait des droits civils et politiques.

Sous chacun de ces panneaux se trouvent des questions permettant aux jeunes de participer au débat et ainsi retenir les points importants.

ZOOM sur Janusz Korczak, le « père des droits de l’enfant » : c’est un médecin, écrivain et pédagogue polonais. Il défend la dignité, et demandera le droit à l’expression des enfants.

L’enfant peut participer à sa propre éducation. Janusz ouvrira des orphelinats et fera tout avec les enfants : parlement, règlement, tribunal des enfants etc… ce qui leur apprendra bienveillance et empathie. En 1940 l’orphelinat est transféré à Varsovie. En 1942, Janusz meurt en camp d’extermination avec les 200 enfants qu’il avait à charge. La Pologne, en 1970 reprendra le combat de KORCZAK pour aboutir à l’adoption de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant donnant à l’enfant un statut et une protection juridique.

Ainsi, les enfants ont droit :

à la vie,

à une identité,

à une justice adaptée,

à une famille,

à la santé,

aux loisirs,

à l’information,

à l’expression,

à la culture,

à l’éducation,

à l’intimité,

à la protection des violences,

à une vie décente.

La première intervention, le mardi au sein de nos locaux, a duré environ 2h15 et a captivé les 10 personnes présentes à cette occasion (5 jeunes, les accompagnatrices, les stagiaires et l’éducatrice).

La deuxième journée s’est déroulée au Quartier Mineur de Metz-Queuleu. Madame Duquesne a présenté sous la même forme que la veille son activité. Les mineurs ont apprécié le panneau sur les défenseurs des droits de l’enfant et ont voulu développer ce thème lors d’autres activités au Quartier Mineur. Ils ont bien interagi avec le grand témoin et ont trouvé cette intervention constructive.

Grandir Dignement recherche sa/son futur.e comptable !

Sous la responsabilité hiérarchique directe du Directeur Administratif et Financier, le poste à pourvoir est un CDD de 12 mois (reconductible) basé au siège de l’association, à Strasbourg (67).

Pour candidater, il suffit d’envoyer un CV et une lettre de motivation à :

engagement@grandirdignement.org

et

francis@grandirdignement.org

Plus d’info ci-dessous :

L’association Grandir Dignement a été représentée par notre coordinatrice et un jeune accompagné lors de la cérémonie de restitution du rapport annuel de la Défenseure des droits, qui s’est tenue à Paris le 17 Novembre dernier.

L’événement a débuté par un déjeuner convivial puis le rapport annuel 2022, qui portait sur la vie privée, a été présenté en début d’après-midi. A l’occasion, Claire Hédon, la Défenseure des droits, a donné une explication du droit à la vie privée des enfants et des adolescents, un contexte général et quelques chiffres très percutants (par exemple, selon les données recueillis par la direction générale de l’enseignement scolaire, 25 % des collégiens déclarent avoir connu au moins une atteinte à leur vie privée en ligne).

S’en sont suivies deux tables rondes, l’une sur la vie privée dans le numérique et les réseaux sociaux, et l’autre sur le droit à la vie privée dans les structures collectives.

Les deux tables rondes ont été très intéressantes car elles comptaient non seulement sur la présence et l’intervention de défenseurs des droits, de secrétaires d’État et de députés, mais aussi d’enfants et d’adolescents qui faisaient partie des foyers et des associations qui ont participé à la consultation (dont GD fait partie). Ces jeunes ont donné leur avis, posé des questions aux politiciens et aux défenseurs des droits, raconté leur situation et montré les vidéos, chansons ou affiches qu’ils avaient réalisées.

Une fois l’événement terminé, la conversation au sujet du droit à la vie privée et la difficulté de « respecter » ce droit dans le monde numérique s’est poursuivie entre notre coordinatrice et le jeune accompagné, qui a beaucoup apprécié la journée !

En conclusion, le rapport annuel a été distribué aux parties présentes (il est également disponible sur le site web) et le thème de l’année prochaine est annoncé : la consultation et le rapport porteront sur les droits aux loisirs, au sport et à la culture.

Pour plus d’infos sur ce rapport annuel sur la vie privée, suivez ce lien : https://www.defenseurdesdroits.fr/sites/default/files/atoms/files/synth-rae-2122-num-accessible.pdf

Grandir Dignement recherche un(e) Responsable National(e) Niger.

Dans la continuité et en cohérence avec le travail de son prédécesseur, la personne recrutée aura en charge de superviser l’ensemble des programmes mis en œuvre au Niger.
Pour découvrir l’offre : Fiche de poste RN Niger

Chaque année au sein de la SNCF, une Journée Solidaire Environnement est organisée avec des salariés volontaires afin de leur faire découvrir les missions d’une association partenaire pour soutenir ses missions le temps d’une journée.
Dans le cadre de notre coopération avec la Fondation SCNF, nous leur avons ainsi proposé une immersion dans notre jardin à Nancy le jeudi 6 Octobre.

Ce sont donc 21 employés qui sont arrivés de bon matin au jardin.

La journée commence par un petit déjeuner collectif : la rencontre entre les membres de la SNCF, l’équipe Grandir Dignement et les jeunes se fait dans une ambiance conviviale et sympathique!

Avant toute chose, un petit cours sur la faune et la flore s’impose. 🌱

Le projet phare de la journée étant le creusage d’une mare, nos encadrants techniques en profitent pour expliquer la fonction des mares dans l’environnement.
→ La création d’un tel point d’eau au jardin offre refuge, lieu de reproduction, d’alimentation et bien entendu un lieu de vie à de nombreuses espèces, comme les grenouilles… qui se nourrissent d’insectes qui peuvent être nuisibles à certaines plantes !

Les consignes sont ensuite données et les travaux peuvent commencer ! 💪

Pour le bon déroulement de la journée, les participants sont répartis sur trois ateliers :

1 – Creuser la mare/broyer le bois/jeter la terre

2 – Visite du jardin et pépinière

3 – Cuisine

Focus sur le chantier de la mare ! 💧

Tout d’abord, le marquage au sol de la forme de la mare est nécessaire : ce sera en forme de croissant afin de donner un résultat plus naturel !

Une fois la terre retournée, on peut commencer à creuser trois niveaux. ⛏

Ce fut un beau moment partagé par tous, les jeunes se sont beaucoup investis dans la création de la mare et ont bien échangé avec les membres de la SNCF.

Le bois des vieux arbres du jardon est broyé, afin d’être ensuite utilisé comme engrais pour les plantes du jardin ; la terre creusée est quant à elle utilisée pour recouvrir les racines des épicéas ; enfin la terre fertile est mise de côté pour les plantes !

Après une matinée de labeur à creuser, pousser les brouettes et planter les semis, toute l’équipe passe à table autour des beaux plats préparés et servis par les participants de l’atelier cuisine… 🍽


Une rotation des groupes a lieu l’après midi : la mare est toujours d’actualité, mais aussi la plantation de semis en pépinière, les jeunes de l’association ont aussi été chargés de faire visiter le jardin aux salariés de la SNCF ! 🥦🥕

Ce fut une très belle journée, qui résulte en 1 mare creusée de 6M3, 8M3 de branches broyées, 1M3 de sable déplacé, 200 plants plantés, 15 m2 de planche préparée et amandée et 50 boutures réalisées !

Un grand merci aux membres de GD et de la SNCF présents lors de cette journée conviviale 🎉

L’ouverture d’un Centre Av’nir en Octobre 2022

Le Service d’Insertion en Milieu Ouvert de Diego Suarez, dans le Nord de Madagascar, a ouvert en Mars 2021. Depuis, une trentaine de jeunes ont été suivis. Aujourd’hui, 2 éducateurs accompagnent 15 jeunes dans leurs réinsertion sociale et professionnelle : la majorité d’entre eux est par ailleurs de retour à l’école ou en formation professionnelle ! 📚🔧

Après Antananarivo, c’est au tour d’Antsiranana (Diego Suarez) d’accueillir les jeunes et leurs familles dans un Centre Av’nir… Mais qu’est-ce que c’est ?
Concrètement, cet espace se veut être un lieu de partage, d’échanges et de réinsertion, un lieu sécurisé pour les enfants qui ont connu la détention ou la liberté surveillée.

Il y est prévu de faire :

  • des entretiens individuels de suivis et orientation
  • des formations professionnelles avec les éducateurs ou intervenants extérieurs
  • des activités ludiques et sportives
  • et d’y trouver une salle informatique avec 3 postes fixes 💻

L’équipe éducative et toute l’association sont fières de voir l’apparition d’un tel lieu, on souhaite une bonne continuation à ceux qui font vivre cet endroit qui apporte beaucoup aux jeunes ! ✨

Le graff s’invite à la Maison Centrale d’Antsiranana 🖌

Dans le cadre du festival Stritarty organisé par notre partenaire l’Alliance Française, un atelier graffiti a été organisé au quartier mineur de la maison centrale avec le groupe Run Colorz Festival ! 🌈

Les jeunes détenus ont ainsi pu décorer leur espace extérieur, faisant preuve d’une grande attention et d’une motivation pour participer à la réalisation de cette fresque.

Nous souhaitons remercier vivement l’Alliance française Diego Suarez pour son dynamisme, son soutien et toutes les activités proposées qui réjouissent les jeunes que nous accompagnons ! 🎨

Dans le cadre d’un projet avec l’UNICEF, 5 poulaillers et 3 jardins sont en cours d’installation ou d’autonomisation dans 8 maisons d’arrêts départementales. 🐔🌿🍅

Entretien du poulailler de Guidan Roumdji dans la région de Maradi

Le projet a été conçu pour répondre à trois difficultés rencontrées par les jeunes, spécifiquement ceux éloignés des grandes villes des 4 régions (Tahoua, Dosso, Zinder et Maradi) :

– les enfants n’ont aucune activité en dehors des visites des travailleurs sociaux mobiles de Grandir Dignement,
– ils ont une alimentation très limitée
– et ont peu de perspectives économiques de réinsertion.

Nous sommes ravi.e.s de voir se concrétiser un tel projet et de voir les jeunes s’impliquer dans ces activités !

A l’occasion du tournoi intercontinental du jeu d’échecs en ligne des prisonniers, 4 jeunes du quartier des mineurs de Niamey ont fièrement représenté le Niger. 🇳🇪

Depuis juillet, les enfants des quartiers mineurs de Dosso et de Niamey apprennent à jouer aux échecs grâce à un partenariat avec la fédération nigérienne des jeux d’Echecs – Fenijec, à raison de 2 sessions par semaine. ♟

En septembre, 4 volontaires ont souhaité s’inscrire à la deuxième édition de ce tournoi. Dès lors ils se sont entraînés 5 à 6 heures par jour en amont de la compétition.

Le 13 octobre, ils participent au tournoi qui regroupe plus de 50 nations et 85 équipes, dont 12 équipes de mineurs. Cela n’aurait pas été possible sans la très généreuse participation de la SIME INFORMATIQUE qui a prêté 4 ordinateurs complets pour que les enfants puissent se connecter en ligne.

L’équipe a obtenu 3.5 victoires !
Nous sommes les derniers de notre groupe mais compte tenu du temps d’apprentissage et de la connexion internet qui n’était pas optimale, c’est un beau résultat : nous sommes très fier.e.s de leur engagement et de leur persévérance. 🍀

[Les dates et les noms ont été changés]

Découvrez le témoignage d’un jeune accompagné par l’association à Madagascar :

« Quand j’étais petit j’allais à l’école et je suis resté jusqu’à la classe de seconde. J’ai appris à lire, écrire, compter là-bas. Dans mon quartier on faisait des balades, du foot, du rugby, on regardait aussi ces sports à la télé : c’était bien. Ce que j’aime le plus c’est d’écouter de la musique et dessiner.

Au lycée je me souviens qu’il y a eu un problème à cause de la peste. L’épidémie faisait que le lycée fermait toujours alors ça me fatiguait, j’ai dit à ma mère que je ne voulais plus aller à l’école. Ils ont proposé que je fasse une formation professionnelle et j’ai donc fait la mécanique auto.

Quand j’ai grandi, je me suis rendu compte que mon quartier était trop dur. Il y a beaucoup de jeunes qui consomment de la drogue, j’étais un peu influencé par leurs comportements. Plusieurs de mes amis consommaient des drogues comme la cocaïne, le cannabis. Tous les weekends, mon ami et moi on se baladait dans le quartier. Un jour il m’a proposé de voler un téléphone. La première fois c’est lui qui l’a fait et on a fuit ensemble. La semaine d’après, j’allais au stage et j’ai vu une dame qui portait un téléphone alors j’ai fait pareil. J’ai couru avec mais cette fois ci, la police m’a attrapé. Ils ont fait une enquête et ils m’ont emmené au poste de police puis mandat de dépôt et j’ai dû aller à Antanimora (Antananarivo).

Dans le quartier majeur c’était très dur […]. Il y a quatre quartiers, en tout on devait être 4000. Dans mon quartier on était plus jeunes mais on côtoyait aussi les adultes. Il y avait beaucoup de violence et si tu n’as pas d’argent pour leur donner, des adultes t’embêtent.

Je suis arrivé en prison le 13 octobre 2019 et je suis sorti le 13 juin 2020. Je suis resté 8 mois. J’étais un peu au quartier mineur puis j’ai été transféré au quartier majeur. Je me souviens bien de ces dates car ce sont des jours un peu troublants pour moi. Dans le quartier majeur c’était très dur, il y avait beaucoup d’hommes, je ne me sentais pas bien. Il y a quatre quartiers, en tout on devait être 4000. Dans mon quartier on était plus jeunes mais on côtoyait aussi les adultes. Il y avait beaucoup de violence et si tu n’as pas d’argent pour leur donner, des adultes t’embêtent. Il vaut mieux avoir de l’argent à donner si tu ne veux pas de problème. On mangeait seulement du manioc l’après midi. Sans sucre ce n’est pas cool mais je m’étais habitué à avoir faim. Au quartier mineur on avait plus de nourriture comme du riz, des légumes, de la viande apportés par Grandir Dignement.

Après quelques mois je me suis adapté. Mais la vie là-bas restait difficile, surtout le fait de ne pas voir ma famille, mes amis, mais seulement des gens que je ne connaissais pas. J’aidais beaucoup les gens de l’église qui venaient à la prison, en échange ils m’ont aidé à m’adapter à cette vie. J’ai beaucoup appris là-bas même si c’était dur : comment diriger dans l’église, comment aider à faire des cultes, partager la nourriture avec les organisations pour aider les détenus. J’avais déjà eu connaissance de GD au quartier mineur mais c’est vraiment cette organisation qui m’a dirigé vers Grandir Dignement.

Après ma peine, les gens de mon quartier, mes amis, mes voisins, ne voulaient pas me voir. D’après eux, je n’étais pas digne d’être là et je devais rester dans ma maison.

Ma famille avait peur que je continue à fréquenter des malfaiteurs. J’ai donc déménagé, j’habite avec ma tante à la campagne. Mes parents habitent toujours dans ce quartier mais ils ne veulent pas que je vive avec eux. Je les comprends car ça me permet de me commencer une nouvelle vie. Je les remercie pour ça. Si j’étais resté dans ce quartier, j’aurais encore côtoyé des groupes de malfaiteurs qui ont une mauvaise influence sur les jeunes. Je vois ma famille tous les weekends mais je ne reste pas longtemps, juste histoire de discuter avec mes parents. Mais ce sont ma tante et mon oncle qui m’aident et me suivent dans mes études. J’ai revu mon ami avec qui j’avais volé mais il a arrêté de faire ça car il vu ce que je vivais en prison.

Aujourd’hui j’ai de nouveaux objectifs, je vis dans un nouvel environnement, et j’ai de nouveaux amis. Nous sommes tous dans la même situation à GD, personne ne se moque. J’ai beaucoup de nouveaux amis, on fait des voyages, on a des formations professionnelles et des sensibilisations qui nous font grandir.

J’ai conscience que ce que j’ai fais était inutile. Mais à l’époque c’était un peu normal pour moi. Dans mon quartier les jeunes n’ont pas beaucoup d’emplois, ils cherchent des choses à faire. La seule chose qu’ils trouvent c’est le vol, le pickpocket, les braquages de maison. Si la police ne m’avait pas arrêté, j’aurai continué à voler. Je suis content d’avoir trouvé ce chemin finalement.

J’ai eu la mention passable avec 11.50 de moyenne ! Nous avons fait une grande fête au SIMO, j’étais fier.

Je suis arrivé au Service d’insertion en milieu ouvert (SIMO) de Grandir Dignement au mois de juillet 2021.

José, un éducateur du SIMO m’a encouragé à passer le bac en juillet 2022, il m’a aidé pour réviser. J’ai eu la mention passable avec 11.50 de moyenne ! Nous avons fait une grande fête au SIMO, j’étais fier. J’avais un peu de foi pour l’obtenir mais son aide m’a vraiment été bénéfique car je ne pouvais pas étudier à la prison. Récemment j’ai passé les concours pour rentrer dans une université car je veux être gestionnaire. Malheureusement je ne l’ai pas eu. C’est une université privée. José m’a donc conseillé d’aller quand même à l’université publique CNT MAD. Je commence en novembre. J’aimerai créer mon entreprise de produits de première nécessité, c’est pour cela que je veux étudier la gestion. Dans l’idéal j‘aimerai étudier à l’étranger, en France par exemple car j’aimerai que mon entreprise soit internationale.

Je pense que la prison n’est pas un lieu pour les jeunes.

Je souhaite aider mes parents et ma sœur car ils n’ont pas assez d’argent. J’aimerai avoir des nouvelles méthodes de vie comme habiter en ville car j’ai plus d’opportunités et d’expérience. Je pourrai faire des recherches plus poussées qu’en campagne.

Je pense que la prison n’est pas un lieu pour les jeunes. L’état devrait créer plus d’emplois pour les jeunes des quartiers bas car ils n’ont pas de travail et occupent leur temps en faisaient des activités dangereuses et illégales comme les vols, la vente et consommation de drogue, braquages…

Je me demande pourquoi moi j’ai été pris par la police mais ça ma aidé à découvrir d’autres choses, à rencontrer les éducateurs de Grandir dignement, je n’aurai jamais passé mon bac sinon, au mieux j’aurais travaillé avec mon cousin en tant que mécanicien. »

Merci à Luc, merci à José et nos équipes qui l’ont ainsi accompagné et permis de prendre confiance en lui ; un tel parcours ne peut que conforter nos convictions dans l’engagement auprès des jeunes !

C’est la fin de l’hiver à Madagascar et les grandes vacances se terminent… à la MCA et au CRM le temps des vacances fut l’occasion d’organiser des tournois incluant du sport (foot, basket, pétanque, volley) 🤸🏼‍♂️ et des jeux de société (échec, fanorina, cartes, domino) 🏀🥏♟️ !

C’est donc l’heure de la reprise de l’école et des formations professionnelles :

  • agriculture 🌱, bâtiment 🧱 et bientôt élevage 🐰 au Centre de rééducation de Mandrosoa ;
  • culture hors sol 🥬, élevage 🐹 et peut-être bientôt mécanique moto 🏍️ à la Maison centrale d’Antanimora ;
  • activité savon 🧼 et futur élevage de volailles 🐔 à la Maison centrale d’Antahala
  • et menuiserie et vannerie 🧺 à la Maison centrale de Diego.

Bonne rentrée à tous et toutes ! 🖊️