Le spectacle à la maison d’arrêt de Diego en milieu carcéral pour sensibiliser à l’environnement
Grandir Dignement, et l’association AVUMPA, se sont associés afin de mettre en place un spectacle à la maison d’arrêt de Diego. Le but ? Sensibiliser les mineurs en conflit avec la loi aux bonnes pratiques du respect de l’environnement. L’action a été soutenue par Jardins du Monde, une autre association, qui elle est spécialisée dans la recherche en botanique.
Un challenge réussi
Selon nous, l’association Grandir Dignement, les mineurs en conflit avec la loi ont été très réceptifs au spectacle. Lors du quizz final, afin de voir si les jeunes avaient bien compris, ils ont, pour la plupart, répondu de manière juste. Et d’autant plus, qu’il y avait de petits cadeaux en jeu.
Les différentes scénettes proposées ont toutes amenées des problématiques différentes. Cela est passé de la la gestion des déchets dans les espaces publics, ou de la malaria, à l’utilisation des plantes médicinales pour se soigner… Et bien d’autres encore ! A la fin du spectacle, sandwichs et gâteaux ont été distribué par les dames de l’association AVUMPA.
Les regards curieux des gardiens de prison lorsque les percussionnistes du groupe Velyvily sont venus jouer, a su rendre le moment convivial pour tous.
Une approche à consolider
Ce spectacle amène donc de nombreuses interrogations. En effet, les diverses questions posées, et l’intérêt porté par un public un peu particulier, soulève donc une problématique d’ordre général. Beaucoup de gens sont plus ou moins sensibles à l’environnement, et c’est tant mieux ! Surtout à Madagascar, où de nombreuses plantes existent pour soigner les douleurs, les maladies, etc.
Enfin, l’association Jardins du monde vient régulièrement à la maison d’arrêt de Diego afin d’apporter une formation technique et théorique aux mineurs incarcérés, et ce, bénévolement. Cette formation comprend des ateliers pratiques de fabrication de cosmétiques, de remèdes et de boissons naturelles. Ainsi que la plantation de plantes médicinales.
*Ecrit par Sian Wallace