Bonjour,
Tout d’abord, toute l’équipe de Grandir Dignement vous souhaite une bonne rentrée familiale, professionnelle ou scolaire!
Rentrée rime souvent avec nouveauté.
C’est pourquoi nous tenons à vous présenter le responsable de projet Grandir Dignement pour le centre de rééducation pénitentiaire.

Monsieur Irénée Lequeux

Il est vrai que au fur et à mesure des années, notre action s’intensifie et qu’il était urgent d’affecter un responsable afin de mener correctement notre programme dans ce centre de rééducation pénitentiaire que nous accompagnons maintenant depuis 3 ans.
Sans rentrer dans les détails, voici en quelques lignes son rôle:
– Management de l’équipe de Grandir Dignement travaillant au sein du centre de rééducation pénitentiaire (soit 2 animateurs-éducateurs, 3 éducateurs de nuit, 2 formateurs professionnelles, des bénévoles/volontaires malgache et européens.)
– Gestion du quotidien (le but étant que les jeunes reçoivent un suivi médical, éducatif, scolaire, et judiciaire de qualité.)
– Amélioration du volet suivi éducatif et animation (avec l’objectif d’accompagner les jeunes au tribunal, de proposer une orientation post-centre et d’améliorer les animations/ateliers quotidiens proposés aux jeunes)
– Relationnel avec l’Administration et le Gouvernement
– Passage de relais avec un responsable de projet local.
Et, bien sûr, comme le veut nos valeurs, être une présence auprès des jeunes selon la pédagogie de Jean Bosco. Cela signifie aussi que Irénée pourra participer comme il l’entend aux animations organisées par l’équipe.


Irénée Lequeux
 est Belge. Il a une formation d’assistant sociale, a effectué des études en criminologie et possède une bonne expérience dans l’accompagnement de jeunes en détention. Il nous rejoindra le 18 septembre et il est envoyé par la DCC (Délégation Catholique pour la Coopération.)

Déjà amoureux de Madagascar, Irénée est entré en contact avec CAMABEL, la communauté Malgache de la Belgique.  Un grand MERCI à eux pour avoir pris le temps d’échanger avec Irénée et de lui permettre ainsi de mieux connaitre son futur pays d’accueil!

Repas avec CAMABEL: découverte des goûts culinaires Malgache

Au fond, derrière la table
Bien sûr, Meuline Hoarau continue son travail de responsable de projet Grandir Dignement pour la Maison Centrale Antanimora-Quartier des mineurs.
D’ailleurs, nous aurons de bonnes nouvelles à vous annoncer très prochainement sur les projets qui vont être réalisés pour cette année 2012/2013.

Meuline Hoarau en train d’être interviewé par France Volontaire! 

A très bientôt
Et bonne rentrée à vous tous!

Cette semaine, Hélène et David Muller ont commencé leurs interventions au sein des écoles qui sont en partenariat avec Grandir Dignement.
Mardi 19 juin, ce sont plusieurs écoles de la Haute-Loire qui nous ont accueillis. L’école de Montfaucon en Velay avait en effet organisé une petite tournée dans  5 écoles. Au programme:
– Sensibilisation et jeux autour des inégalités en France et dans le monde
– Présentation des actions de Grandir Dignement
– Questions/réponses
Le public était jeune, très jeune…Nous avions quelques craintes sur l’intérêt de ces si jeunes enfants sur nos actions. Et pourtant, avec un langage adapté à eux, ils ont compris beaucoup de choses. Et les questions, quant à elles, ont été plus que pertinentes. Nous avons été surpris de voir des petits de 5 ou 6 ans nous questionner sur comment les jeunes étaient soignés! Surpris de voir un jeune de 11 ans nous questionner sur pourquoi il y a tant de conflits en Afrique ou encore pourquoi certains pays du Sud pillent les richesses des autres pays en difficultés!
Bref, avec des outils adaptés et un discours optimiste; la jeunesse reste plus que touché par les valeurs de paix, d’égalité et de justice…bonne nouvelle!
Le soir, une présentation plus officielle a été organisée avec tous les adultes et les écoles nous ont remis la somme récoltée grâce à diverses actions de solidarité organisées par toutes ces écoles durant les deux dernières années scolaires!
Merci aux écoles primaires de l’enseignement catholique de Montfaucon, Montregard, Dunières, Raucoules et Saint Bonnet pour leur accueil!

Vous voulez découvrir nos actions au sein des centres pénitentiaires de Madagascar?


Découvrir notre nouveau film/reportage « des fleurs parmi les ronces »avec pour la première fois des interviews des jeunes?


Vous amusez en comprenant mieux les inégalités en France et dans le monde?

VENEZ NOMBREUX!
Jeudi 21 juin à 20h30 en l’église Saint François d’Assise à Metz Bellecroix

Vendredi 22 juin à 20h dans la salle paroissiale de Petit Rederching

et enfin…une après-midi spéciale Grandir Dignement est prévue dimanche 24 juin à Saint-Avold (salle des congrès à partir de 14h) avec la participation de l’ensemble vocal RAYONNANCES!!

Nous espérons vous voir nombreux!
A bientôt!

Nous espérons vous voir  nombreux à ce concert! 
Une ancienne volontaire VIDES présentera l’association et une vidéo sera diffusée!

Pendant que certains font de l’expression artistique à la Maison Centrale, d’autres sont dans la joie des sorties organisées…

Et oui, c’est avec joie, que nous avons pu avoir l’autorisation d’organiser de mini-week end pour les jeunes du centre de rééducation pénitentiaire!
La semaine dernière ce fut le premier week-end  (du vendredi ou samedi soir) avec les plus jeunes du centre. 
Au programme: randonnée avec pique-nique, feu de camp, visite de l’aéroport (et oui, la plupart des jeunes n’avaient jamais vu un avion de près) et sport!
Une surprise a comblé de joie les jeunes:
Le parc d’attraction situé à Ivato a offert l’entrée gratuite aux jeunes! De très beaux souvenirs pour tous ces petits qui, pour certains, n’avaient jamais vraiment quitté les bas quartier de Tananarive! 

Cela fait maintenant plusieurs semaines que nous avions le projet de réaliser une fresque murale sur les murs du quartier des mineurs de la Maison Centrale!
Grâce à Julien, jeune artiste, au CICR et bien entendu à la volonté toujours présente des jeunes…c’est chose faite!

La fresque a été réalisé sur deux grands murs. Les principaux paysages de Madagascar y sont représentés: les Hautes-Terres (Tana) la brousse et les côtes (la mer)!

Durant la réalisation de la fresque, les jeunes n’avaient pas le droit de jouer au ballon mais…ils ont accepté cela sans difficultés car la plupart ont été captivé par Julien! Au début, Julien a dessiné au crayon sur les murs puis les jeunes ont fait la peinture et ont rajouté des éléments comme les citations.

A noté, que la citation au dessus du panier de basket veut dire:
« La pauvreté n’est pas une fatalité »!

merci à tous!

Pour écrire sur une note un peu plus légère que le dernier article parut, voici quelques photos d’un grand jeux organisé à l’occasion du départ de Laura, Pauline et Gwen nos chers volontaires venus en nombre (une fois n’est pas coutume) renforcer l’équipe de Grandir Dignement entre Janvier et fin mars! Grâce à Laura et Pauline, nos éducateurs malgaches ont pu échanger sur les diverses pratiques éducatives, les jeunes ont pu bénéficier d’animations de qualité et la feuille individuelle de prise en charge a été réactualisé! Grâce à Gwen, qui, entre autre, est technicien agricole, une serre a été mise en place au centre de rééducation et nous avons pu avoir un véritable audit extérieur sur le projet agricole de la prison!! Merci! Pour en revenir aux animations:

Comme nous aimons à le répéter, ce n’est pas parce que tous ces jeunes vivent au sein d’un centre de rééducation pénitentiaire qu’ils n’ont pas le droit de jouer, de goûter au ambiance légère de kermesse, bataille d’eau et cie… C’est pourquoi, outre ses actions « d’urgence sociale », nous n’hésitons pas à organiser de grands jeux où tout le monde (responsables, animateurs, formateurs) participent…comme vous le verrez ci-dessous!

Merci à tous les volontaires!
 Nous les regretterons mais les temps sans « bénévole, stagiaires » sont des occasions pour Grandir Dignement de renforcer le fait que ce sont les salariés malgaches de l’association les « piliers » du travail éducatif et non les bénévoles, venus, pour un temps, apporter leur savoir-être/savoir-faire! 
Plaidoyer écrit  à l’occasion de la journée des Droits de l’Homme en 2011.

« Je tiens, en ce jour, à vous parler des jeunes que Grandir Dignement côtoie au quotidien. Nous entendons régulièrement parler de tous ces enfants  malmenés, enfants des rues, enfants exploités sexuellement ou encore enfants de familles éclatées…

Le drame, dans nos sociétés, c’est que quand ces enfants finissent dans des centres pénitentiaires ou en prisons, la société les réduit, je dirais même les condamne, au terme « enfants délinquants ». Je vous rassure, ce constat est présent que ce soit à Madagascar ou dans d’autres pays. Oubliant leurs souffrances passées, on les considère comme de la « mauvaise graine » mal éduquée et irrattrapable. Donc, en cette journée des Droits de l’Homme, je voudrais insister sur le fait que tous ces gosses sont avant tout des jeunes en souffrance, qui ont traversé de nombreuses épreuves et pour qui, justement, les Droits de l’Enfant ont rarement été respectés. La situation d’un jeune pris en charge au nom de la « protection de l’enfance » n’est pas très éloignée de celle de cet autre jeune finissant derrière les barreaux. Souvent, il s’agit d’un faux pas, d’une malchance ou d’un évènement de la vie pour que ce jeune dit « en danger » soit considéré par nos sociétés comme « dangereux ». Nous devons échapper à la tentation de mettre la faute sur le jeune et peut-être faut-il savoir remettre en cause nos systèmes de prévention afin de mieux comprendre pourquoi certains en viennent à la répression.
J’ai plusieurs enfants en tête dont je garderai bien sûr l’anonymat. Ce jeune garçon né en prison car sa mère était alors enceinte et incarcérée. Il y a vécu ses 6 premiers mois de vie. Et, à l’âge de 14 ans, il se retrouve de nouveau en prison pour vol. Libéré une première fois, il apprend que sa mère est décédée, et, devant subvenir aux besoins de ses 3 frères, il commet un nouveau délit et se retrouve incarcéré pour sa seconde fois à l’âge de 15 ans. Ou encore cet ado de 15 ans né à Sainte-Marie, dont les parents ont été empoisonnés, qui pour s’en sortir est venu travailler sur Tamatave puis Tana comme domestique. Bien sûr, il n’a jamais été payé et, le froid arrivant, ce jeune qui dormait à la rue, a volé une couverture et s’est donc retrouvé en prison. Et, des cas plus graves, comme ce jeune qui, maltraité depuis de nombreuses années par son père, en est venu à lui ôter la vie.
Sans enlever aux jeunes la responsabilité de leurs actes, nous devons réaffirmer que tous ces gosses sont avant tout des victimes. Le but étant non pas de rechercher « de qui vient la faute » mais plutôt d’avoir un regard bienveillant et espérant sur ces jeunes. »
Hélène et David MULLER

Voici quelques extraits de la dévaration conventive aux Droits de l’enfant!
Nous vous encourageons à lire l’intégralité (en tout cas la partie I) de ce texte dans la rubrique situé dans la colone à droite du site.
Convention relative aux droits de l’enfant.
Adoptée et ouverte à la signature, ratification et adhésion par l’Assemblée générale dans sa résolution 44/25 du 20 novembre 1989
Entrée en vigueur le 2 septembre 1990, conformément à l’article 49
Article 3
Dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu’elles soient le fait des institutions publiques ou privées de protection sociale, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs , l’intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale.
Article 13
L’enfant a droit à la liberté d’expression. Ce droit comprend la liberté de rechercher, de recevoir et de répandre des informations et des idées de toute espèce, sans considération de frontières, sous une forme orale, écrite, imprimée ou artistique, ou par tout autre moyen du choix de l’enfant.
Article 19
1. Les Etats parties prennent toutes les mesures législatives, administratives, sociales et éducatives appropriées pour protéger l’enfant contre toute forme de violence, d’atteinte ou de brutalités physiques ou mentales, d’abandon ou de négligence, de mauvais traitements ou d’exploitation, y compris la violence sexuelle, pendant qu’il est sous la garde de ses parents ou de l’un d’eux, de son ou ses représentants légaux ou de toute autre personne à qui il est confié.
Article 20
Tout enfant qui est temporairement ou définitivement privé de son milieu familial, ou qui dans son propre intérêt ne peut être laissé dans ce milieu, a droit à une protection et une aide spéciales de l’Etat.
Article 24
Les Etats parties reconnaissent le droit de l’enfant de jouir du meilleur état de santé possible et de bénéficier de services médicaux et de rééducation. Ils s’efforcent de garantir qu’aucun enfant ne soit privé du droit d’avoir accès à ces services.
Article 27
Les Etats parties reconnaissent le droit de tout enfant à un niveau de vie suffisant pour permettre son développement physique, mental, spirituel, moral et social.
Article 28
Les Etats parties reconnaissent le droit de l’enfant à l’éducation, et en particulier, en vue d’assurer l’exercice de ce droit progressivement et sur la base de l’égalité des chances :
a) Ils rendent l’enseignement primaire obligatoire et gratuit pour tous ;
b) Ils encouragent l’organisation de différentes formes d’enseignement secondaire, tant général que professionnel, les rendent ouvertes et accessibles à tout enfant, et prennent des mesures appropriées, telles que l’instauration de la gratuité de l’enseignement et l’offre d’une aide financière en cas de besoin;
Article 29
Observation générale sur son application
1. Les Etats parties conviennent que l’éducation de l’enfant doit viser à :
a) Favoriser l’épanouissement de la personnalité de l’enfant et le développement de ses dons et de ses aptitudes mentales et physiques, dans toute la mesure de leurs potentialités;
b) Inculquer à l’enfant le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales, et des principes consacrés dans la Charte des Nations Unies;
c) Inculquer à l’enfant le respect de ses parents, de son identité, de sa langue et de ses valeurs culturelles, ainsi que le respect des valeurs nationales du pays dans lequel il vit, du pays duquel il peut être originaire et des civilisations différentes de la sienne;
d) Préparer l’enfant à assumer les responsabilités de la vie dans une société libre, dans un esprit de compréhension, de paix, de tolérance, d’égalité entre les sexes et d’amitié entre tous les peuples et groupes ethniques, nationaux et religieux, et avec les personnes d’origine autochtone;
e) Inculquer à l’enfant le respect du milieu naturel.
Article 31
1. Les Etats parties reconnaissent à l’enfant le droit au repos et aux loisirs, de se livrer au jeu et à des activités récréatives propres à son âge et de participer librement à la vie culturelle et artistique.
2. Les Etats parties respectent et favorisent le droit de l’enfant de participer pleinement à la vie culturelle et artistique et encouragent l’organisation à son intention de moyens appropriés de loisirs et d’activités récréatives, artistiques et culturelles, dans des conditions d’égalité.
Article 34
Les Etats parties s’engagent à protéger l’enfant contre toutes les formes d’exploitation sexuelle et de violence sexuelle. A cette fin, les Etats prennent en particulier toutes les mesures appropriées sur les plans national, bilatéral et multilatéral pour empêcher :
a) Que des enfants ne soient incités ou contraints à se livrer à une activité sexuelle illégale;
b) Que des enfants ne soient exploités à des fins de prostitution ou autres pratiques sexuelles illégales;
c) Que des enfants ne soient exploités aux fins de la production de spectacles ou de matériel de caractère pornographique.
Article 37
Les Etats parties veillent à ce que :
a) Nul enfant ne soit soumis à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. Ni la peine capitale ni l’emprisonnement à vie sans possibilité de libération ne doivent être prononcés pour les infractions commises par des personnes âgées de moins de dix-huit ans;
b) Nul enfant ne soit privé de liberté de façon illégale ou arbitraire. L’arrestation, la détention ou l’emprisonnement d’un enfant doit être en conformité avec la loi, n’être qu’une mesure de dernier ressort, et être d’une durée aussi brève que possible;
c) Tout enfant privé de liberté soit traité avec humanité et avec le respect dû à la dignité de la personne humaine, et d’une manière tenant compte des besoins des personnes de son âge. En particulier, tout enfant privé de liberté sera séparé des adultes, à moins que l’on estime préférable de ne pas le faire dans l’intérêt supérieur de l’enfant, et il a le droit de rester en contact avec sa famille par la correspondance et par les visites, sauf circonstances exceptionnelles;
d) Les enfants privés de liberté aient le droit d’avoir rapidement accès à l’assistance juridique ou à toute autre assistance appropriée, ainsi que le droit de contester la légalité de leur privation de liberté devant un tribunal ou une autre autorité compétente, indépendante et impartiale, et à ce qu’une décision rapide soit prise en la matière.
Article 40
1. Les Etats parties reconnaissent à tout enfant suspecté, accusé ou convaincu d’infraction à la loi pénale le droit à un traitement qui soit de nature à favoriser son sens de la dignité et de la valeur personnelle, qui renforce son respect pour les droits de l’homme et les libertés fondamentales d’autrui, et qui tienne compte de son âge ainsi que de la nécessité de faciliter sa réintégration dans la société et de lui faire assumer un rôle constructif au sein de celle-ci.
2. A cette fin, et compte tenu des dispositions pertinentes des instruments internationaux, les Etats parties veillent en particulier :
Etre présumé innocent jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie;
Etre informé dans le plus court délai et directement des accusations portées contre lui, ou, le cas échéant, par l’intermédiaire de ses parents ou représentants légaux, et bénéficier d’une assistance juridique ou de toute autre assistance appropriée pour la préparation et la présentation de sa défense;
Que sa cause soit entendue sans retard par une autorité ou une instance judiciaire compétentes, indépendantes et impartiales, selon une procédure équitable aux termes de la loi, en présence de son conseil juridique ou autre et, à moins que cela ne soit jugé contraire à l’intérêt supérieur de l’enfant en raison notamment de son âge ou de sa situation, en présence de ses parents ou représentants légaux;
3. Les Etats parties s’efforcent de promouvoir l’adoption de lois, de procédures, la mise en place d’autorités et d’institutions spécialement conçues pour les enfants suspectés, accusés ou convaincus d’infraction à la loi pénale, et en particulier :
a) D’établir un âge minimum au-dessous duquel les enfants seront présumés n’avoir pas la capacité d’enfreindre la loi pénale;
b) De prendre des mesures, chaque fois que cela est possible et souhaitable, pour traiter ces enfants sans recourir à la procédure judiciaire, étant cependant entendu que les droits de l’homme et les garanties légales doivent être pleinement respectés.