Lors de l’anniversaire de la convention internationale des droits de l’enfant en novembre 2014, Grandir Dignement a pu intervenir dans l’émission le « téléphone sonne » sur France Inter.
Interview sur RFI de notre directrice et fondatrice, Hélène Muller explique les conditions d’incarcération des mineurs à Madagascar.
Belle intervention !
A écouter via ce lien : http://www.rfi.fr/emission/20150104-madagascar-prisons-mineurs-helene-muller-grandir-dignement/
Grandir Dignement a créé une BD « Mes droits en détention » pour sensibiliser les jeunes, l’Administration Pénitentiaire et les Organisations de la Société Civile aux droits des mineurs en détention.
Cette BD montre des situations du quotidien et explique les bonnes attitudes à adopter.
Ce support permet aux jeunes de comprendre leurs droits et de pouvoir les faire appliquer.
Cliquez sur le lien ci-dessous pour ouvrir la BD:
Le 21 novembre dernier, Nathalie Millet (artiste venant de la réunion avec Jace dans le cadre du projet de l’AF zoky gouzou), Francomme Shangai (DS Prod) et Clement andrianomena (DS prod), sont intervenu à la maison centrale de Diego-Suarez pour animer un atelier d’arts plastiques.
Durant cet atelier, des masques en carton ont été réalisés
Les jeunes étaient très heureux de cette rencontre et de ce moment.
Nous espérons pouvoir renouveler ces ateliers avec nos amis de l’île de la Réunion et de DS Prod! Merci à eux !
Suite à l’état des lieux mené par Grandir Dignement, il était important pour l’association, de pouvoir proposer aux acteurs intervenants en milieu carcéral, une formation à l’accompagnement des mineurs en milieu carcéral et à la prévention des cas de tortures et les maltraitances.
Pour ce faire, un séminaire a été organisé du 24 au 28 novembre 2014, réunissant des membres de la société civile et de l’Administration Pénitentiaire autour d’ateliers participatifs afin d’améliorer concrètement la prise en charge des mineurs incarcérés à l’échelle nationale.
Les différents acteurs du milieu carcéral ont pu se retrouver pour échanger et trouver des alternatives contre les cas de violences et de maltraitances. Ce séminaire s’est déroulé sous forme d’échanges et de mises en pratique sous forme d’ateliers et de jeux de rôles.
Ci-dessous, un article au sujet du séminaire dans NewsMada à consulter :
http://www.newsmada.com/2014/11/29/detention-des-mineurs-dans-les-prisons-eviter-la-maltraitance-tout-en-faisant-preuve-dautorite/
Grandir Dignement souhaite remercier la maison du Sacré-Cœur d’Ambolokandrina pour son accueil et tous les participants pour leur investissement.
Hélène MULLER
Le groupe de musique DANAKIL est officiellement le parrain de Grandir Dignement depuis le 25 novembre 2014 !
Avec des textes, entre poésie consciente et engagement citoyen, Danakil traverse les années et les frontières depuis les années 2000.
Porteur d’un message de paix et d’éveil collectif, la musique de Danakil nous transporte autour du monde et embarque maintenant des millions d’enfants incarcérés avec eux.
C’est un bonheur pour ces jeunes en prison et pour toute l’équipe de Grandir Dignement d’être représenté par ce groupe qui mêle talent et humilité.
Pour ceux qui ne connaitraient pas encore les chansons de Danakil, voici un bref historique (source France Inter):
« Danakil est un groupe de musique reggae, né en 2000 sur les bancs du lycée « Louis de Broglie » de Marly-le-Roi (78) où étudiait alors une bande de copains, musiciens à leurs heures. Le nom Danakil provient d’un désert en Éthiopie.
Leur premier album auto-produit, nommé Microclimat, sortira le 28 avril 2006 sur le label Essembe Prod, et sera distribué par Believe Digital. Le succès de ce premier opus amène le groupe à s’investir plus sérieusement dans l’aventure…
Danakil sort en 2008 son deuxième album, intitulé Dialogue de Sourds, avec la participation de Mighty Diamonds, General Levy et Jah Mason.
Début 2009, le groupe reçoit comme distinction le titre de meilleur album reggae français 2008.
La sortie du troisième album est prévue le 18 février 2011, pour la promotion de celui-ci, le groupe n’a pas souhaité user de publicités, annonces radios ou autre et a préféré faire appel à ses fans en créant une street team à travers toute la France pour que dans chaque ville, un bénévole s’occupe de distribuer des flyers, affiches, etc. De plus, le groupe a annoncé que durant la tournée de mars et avril 2011, chaque spectateur se verra offrir un exemplaire édition limitée du nouvel album sur présentation de sa place de concert. L’enregistrement de ce troisième album s’est déroulé entre Paris, Bamako et Kingston.
En mars 2011 le groupe fête ses 10 années d’existence. Le 27 février 2012, Danakil remporte les Victoires du reggae 2012, avec le « Meilleur album reggae français ». Boudés les médias, leur succès populaire est grandissant et ce paradoxe devient symbole de leur pertinence, et source de leur reconnaissance publique.
Leurs succès se ressent notamment dans les salles et dans la communauté du reggae, avec en 2012 une victoire du reggae pour leur album « échos du temps ».
Débordant de créativité et d’inspiration, ils sortent en février 2014, leur album « entre les lignes » accompagné d’une tournée de plusieurs mois dans la France entière.
On notera la présence de Natty Jean sur plusieurs titres de l’album, prenant ici toute sa place dans le groupe.
Rencontré à Bamako, ce jeune chanteur africain ramène un peu de son Sénégal avec ses textes en francais mais aussi en wolof ! Avec Balik, le chanteur des Danakil, ils forment un duo complice et explosif !
Malgré le succès, les Zénith et les Olympia qui font à chaque fois salle comble, les Danakil gardent toute leur simplicité.
Sur scène ou sur la route, le groupe préserve son identité et ses valeurs, et favorise à travers leur musique, les échanges intergénérationnels, culturels et tout simplement humains.
Pour toutes ces raisons, nous sommes heureux de compter à présent parmi nous toute l’équipe des Danakil, avec qui nous partageons les mêmes valeurs d’humanisme et de solidarité !
Paroles extraites de la chanson « les pages se tournent »
« Je ne suis pas fou, je ne suis pas un menteur
Juste un être qui comme vous rêve de voir son peuple a la hauteur
Je ne sais pas vous, mais parfois dans mes heures sombres j’ai peur
De laisser m’échapper une vie que j’aime avec ardeur
A se demander laquelle de nos vie ivresses
Pourrait égaler la valeur du temps qu’il nous reste
Quel geste faut-il préférer quand les murs se dressent
Briser ou modifier, question de sagesse »
GRANDIR DIGNEMENT souhaite remercier tous les membres du groupe pour leur disponibilité et leur engagement auprès de GRANDIR DIGNEMENT.
Depuis le début de l’année 2014, en parallèle au lancement des formations professionnelles, Grandir Dignement a permis la scolarisation des jeunes incarcérés.
Chaque semaine les jeunes reçoivent divers cours dispensés par nos éducateurs ou par des intervenants exterieurs..
Ils ont été organisés par classes de niveaux et peuvent ainsi avoir accès à des programmes adaptés.
Les cours donnés sont : alphabétisation, cours de malgache, mathématiques et apprentissage des langues étrangères : français et anglais
Pour certains jeunes devant passer un diplôme à l’issue de leur peine, un suivi scolaire a été mis en place afin de préparer au mieux cet examen et d’en assurer la réussite.
Il est primordial pour Grandir Dignement que les jeunes aient accès à l’éducation afin de pouvoir continuer leur cursus scolaire sans difficulté après leur incarcération.
Grandir Dignement accorde une place toute particulière à l’éducation des jeunes incarcérés car l’accès au savoir demeure pour pour eux la meilleure voie vers une réinsertion sociale et professionnelle réussie.