Sommet de la francophonie : Table-Ronde: « Mineurs en conflit avec la loi; de l’exclusion à la citoyenneté active! »

bene-table-ronde« Que chaque enfant quel que soit son lieu de vie et les actes commis puisse grandir dignement », tel est l’objectif de l’association.

Accéder à la citoyenneté, exprimer ses convictions, prendre un rôle positif au bénéfice des concitoyens constitue une partie intégrante de la dignité. Les enfants en conflit avec la loi, qu’ils soient en détention ou en mesures alternatives, ne peuvent être mis à l’écart de la citoyenneté. C’est en ce sens que Grandir Dignement, en partenariat avec le 16 ème sommet de la francophonie, a initié une table-ronde intitulée « de l’exclusion à la citoyenneté active ».
L’évènement, que le directeur de cabinet du ministre de la Justice malgache nous a fait l’honneur d’ouvrir, a rassemblé environ 50 participants.  Les jeunes en conflit avec la loi, leurs familles, les partenaires ont pu ainsi faire entendre leurs idées.

Les débats et échanges entre participants, initialement focalisés sur les moyens d’atteindre une citoyenneté active et participative, se sont très vite concentrés sur le rôle et la place d’une jeunesse aujourd’hui en conflit avec la loi.

Si les échanges n’ont pour la plupart pas été contradictoire, la diversité des participants a permis de nourrir la richesse des débats. Le ministère public a longuement évoqué les mesures alternatives à la détention et, si leur intérêt a été reconnu, les difficultés de leur mise en œuvre, dans une société souvent sujette à la vindicte populaire, ont été soulevées.

Des jeunes, anciennement placés sous mesure le liberté surveillée ont pu témoigner et convaincre les participants des bienfaits personnels mais aussi collectifs d’une telle mesure. Les jeunes en détention n’ont pas été oubliés des débats, des propositions telles que le développement de l’éducation citoyenne en prison, ainsi que la mise en place de bureaux de vote dans les lieux privatifs de liberté ont été faites.

Il a été acté que l’insertion et la réinsertion des jeunes ayant transgressé la loi, plus qu’un acte charitable, est avant tout un devoir citoyen. Ils sont, eux aussi, l’avenir du pays, la société a le devoir responsable d’éduquer ces citoyens de demain.« 

Grandir Dignement remercie chaleureusement les partenaires qui ont permis à ce projet de voir le jour, l’OIF, l’ambassade de France, l’Is’Art Galerie, le ministère de la Justice, l’Union européenne, l’UNICEF.

 

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