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Le triste constat

«Voir un grand nombre de garçons tous en bonne santé, l’air robuste, l’air intelligent; les voir là, inoccupés, dévorés par la vermine, privés du pain spirituel et matériel me fit horreur».

Il visita plusieurs fois ces jeunes. Il parvient à connaître leur malheureuse histoire, leurs déchéance, la rage, qui petit à petit, les rendait féroces. Le délit le plus fréquent était le vol : à cause de la faim, du désir de quelque chose de plus que la nourriture insuffisante et aussi par rancune envers les riches qui exploitaient leur travail et les laissaient dans la misère. Ces jeunes étaient enfermés dans des cellules collectives où les pires d’entre eux devenaient les maîtres absolus.

Don Bosco fit ce constat en 1840 en visitant une prison à Turin. L’objectif d’un projet au sein du centre Anjanamasina est justement d’éviter que les jeunes ne soient comme ceux qu’a décrit Don Bosco. Accompagner le centre Mandrosoa afin qu’il soit un réel lieu d’éducation et de sociabilisation. Permettre a chaque jeune, quelque soit ses difficultés, de grandir dans une ambiance chaleureuse qui lui permettre de continuer son chemin.

C’est en collaboration avec les Salésiens de Don Bosco et la Directrice du centre que ce projet est né.