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Interview de Hélène et Djamila pour Radio Activités

Ce jeudi 12 octobre, Hélène Muller et Djamila Allag ont accueilli Mr Franck LE CADRE, animateur au sein de Radio Activité, au sein du siège de l’association. Respectivement Directrice et responsable France de l’association, elles ont pris plaisir à répondre aux questions de l’animateur de la radio mussipontaine.

Nous vous proposons un extrait de l’interview, vous pouvez l’écouter en intégralité grâce au fichier audio. En vous souhaitant une bonne écoute !

Hélène nous allons faire un point sur Grandir Dignement, pouvez-vous me faire une présentation de l’association ?

H : Grandir Dignement est une association qui intervient auprès des enfants en conflit avec la loi. Soit incarcérés, soit en mesure alternative ou sortit de détention. L’association de droit Français a été créée à Madagascar alors que, avec mon mari, nous y étions en volontariat. On intervient actuellement au Niger, à Madagascar et en France, dans la région Grand Est.

Dans la région Grand Est, quelle est votre mission exactement ?

H : La conviction de l’association c’est de se dire que chaque enfant quel que soit son passé, son lieu de vie et les difficultés qu’il peu rencontrer à le droit de Grandir Dignement.

Surtout à quelque chose à apporter à notre société, c’est l’avenir de la société. Du coup, Grandir Dignement va rejoindre ces jeunes, en l’occurrence à la maison d’arrêt de Metz-Queuleu, pour proposer des activités avec eux et développer leur esprit de citoyenneté et d’engagement.

Maintenant je vais retrouver Djamila, on va faire un point sur vos actions qui sont réalisés à la maison d’arrêt de Metz-Queuleu, c’est ça ?

D : Oui, tout à fait. Nous avons des interventions les lundis après-midi et mercredi après-midi qui sont faites essentiellement par des bénévoles auprès des mineurs incarcérés.

Comment ça se passe, justement, une journée avec vos bénévoles, quand vous allez rencontrer ces jeunes ?

D : Alors nos bénévoles interviennent sur un temps de deux heures entre 14 et 16 heures. Le contenu des interventions est surtout autour des thématiques de la citoyenneté, de l’engagement, la solidarité.

L’idée de faire intervenir des bénévoles c’est un premier pas pour ces jeunes d’entrer en lien avec la question de l’engagement.

Le rapport n’est pas du tout le même du fait de leur bénévolat et on voit bien que les jeunes sont très sensibles au fait que ce soit des personnes qui viennent donner de leur temps, passer leurs temps avec eux.

Ça s’est passé comment lundi dernier ?

D : Nos bénévoles interviennent deux fois par semaine. Nous avons une réunion mensuelle dans laquelle nous planifions l’ensemble des interventions selon les appétences de chacune et de chacune. Les interventions sont donc préparées, elles sont envoyées à l’administration pénitentiaire et à la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). C’est nécessaire pour que ces mineurs incarcérés puissent se projeter, qu’ils puissent voir un peu leur emploi du temps et aussi pour qu’on puisse faire les autorisations nécessaires en terme de demande de demande de matériel.

Les interventions sont variées même si elles sont autour de la thématique de l’engagement, de la citoyenneté. Elles sont construites pour un public adolescent donc avec des outils assez ludiques, parce que l’idée quand même c’est de leur apporter une ouverture d’esprit. Donc il faut les sensibiliser au maximum, du coup rendre l’intervention la plus accessible possible pour eux.

Alors là, par exemple, on parle de la maison d’arrêt de Metz-Queuleu. C’est juste le seul endroit où vous intervenez ou il y a d’autres endroits au niveau de la Lorraine ou un peu plus loin ?

H : Pour le moment en Lorraine, on intervient que sur la maison d’arrêt de Metz mais on espère bien, au fur et à mesure des mois et des années, étendre nos interventions.

Ça dépendra des bénévoles et de votre envie ou pas de rejoindre l’association et puis aussi on propose à des jeunes sortis de détention de faire un service civique.

Donc vraiment, encore une fois, l’idée c’est de se dire que ces jeunes peuvent apporter à notre société et peuvent eux aussi construire un monde meilleur (…).

Merci beaucoup, on vous rappelle que l’association Grandir Dignement est une association Français à but non lucratif dont le mandat est la défense des droits de l’enfant en conflit avec la loi. Elle œuvre simultanément en France, à Madagascar et au Niger.

 

L’interview se termine sur ces mots, nous remercions Mr Franck LE CADRE pour nous avoir accordé cet entretien ainsi que la radio Activités d’avoir contribué au rayonnement de l’association dans le bassin Lorrain !

Vous pouvez retrouver Radio Activités sur 96.5FM ou partout dans le monde sur internet : http://www.radioactivites.com/index.php